Souvenirs, souvenirs 01

En faisant de la peinture (traitement+mise en peinture de l'abri jardin), j'écoute de la musique via mon iPod. Les mains étant un peu peinturluré, je vais au plus vite pour choisir l'album à écouter... et aujourd'hui j'ai écouté un CD de Michel Delpech (le dernier avec des duos). Je voulais mettre le "Loir et Cher" ou "les oies sauvages" en fond sonore pour illustrer mes premiers billets sur le potager. Et en écoutant les paroles (vue qu'il n'y a pas grand chose à réfléchir pour passer le pinceau sur les lattes de bois), il y a un couplet dans la chanson le "Loir et Cher" qui me rappelle du vécu, lorsque j'allais avec mon amourette "Frédérique" chez son père à Troo (qui est dans le Loir-et-Cher comme chacun sait ...) (Troo oui je sais, c'est bizarre comme nom et j'ai eue un peu de mal à en retrouver le souvenir (je pensais Le-Rotrou, Broue, Trou... et puis je me suis souvenu du puits-qui-parle ... et hop c'est à Trôo (Orthographe plus exact)). Vous connaissez certainement plus cette région avec les villes de Chateaudun, Vendôme Ce couplet ci : Chaque fois que je m'arrête dans le Loir et Cher, Ils ne m'laissent plus partir de chez eux. Je leur dis qu'il faut que je rentre sur Paris, Que je ne fais pas toujours ce que j'veux Et qu'il faut encore que je trouve un poste d'essence, Que j'n'ai pas le temps de finir ma bière Et que je reviendrai un de ces dimanches Passer la nuit dans le Loir et Cher. Des images du retour de Troo pour chercher de l'essence, ou éviter les embouteillages pour rentrer sur Paris. Le dernier coup à boire avant de partir, la proposition de rester dormir pour ne rentrer que le lundi matin, etc... Du coup (nostalgie, ou souvenir-souvenir), je me suis rappelé quelques anecdotes autour de ces virées de WE en Loir-et Cher. En particulier, c'était mon premier travail à la sortie de ma formation "supplémentaire" (stage payant avec diplôme reconnu dans le monde du travail) que j'ai faite pour orienter ma carrière professionnelle vers une autre voie (Chimiste --> informaticien), et grâce à Frédérique via son père et ses connaissances, j'ai découvert une autre facette du décor du monde du travail. Comment prospérer (légalement) en montant ses propres boîtes que l'on faisait travailler en sous-traitance, comment marche le compagnonnage (enfin plutôt le copinage), comment se font les tendances et orientations dans les "boîtes" (grosse mais pas énorme) ... bref j'ai appris la vraie vie (légale mais dure) du monde du travail. Je n'ai que de bons souvenirs de cette période. En laissant vagabonder ma mémoire et de souvenirs en souvenirs, j'ai revu quelques passages de ma vie amoureuse avec "Frédérique". (illustrer avec Michel Sardou et Johnny Haliday)